4 personnes regardent cet articleDéjà 0 fois en favori
Objet pas comme annoncé, remboursement svpTous les articles sont soigneusement sélectionnés et 100% authentiquesFaites-vous livrer sans souci ou venez chercher vous-même !Vendeurs de confiance uniquement
Vendeur professionnel
Valladolid, Espagne
Description du produit
Extraordinaire ensemble de tables gigognes influencées par le japonisme typique du style Art nouveau de la fin du XIXe siècle, attribué au célèbre artiste français Gabriel-Frédéric Viardot. Le Japon venait d'ouvrir ses portes à l'Europe et c'était un art si raffiné et exotique que les artistes du monde entier ont été influencés par lui.
Le plateau des tables est décoré d'incrustations de bois, de fines feuilles de laiton et de nacre qui représentent des tortues, des souris, des bonsaïs... autant d'éléments d'inspiration clairement orientale. Les côtés des tables qui forment les pieds et les chambranles sont une ode à l'art japonais, avec un cadre de treillis en bois sculpté plein de symboles orientaux, impeccablement exquis dans leur esthétique et leur conception.
Gabriel-Frédéric Viardot (1830 - 1906)
Gabriel-Frédéric Viardot est l'une des figures les plus importantes de la production de meubles en France à la fin du XIXe siècle. Viardot commence sa carrière dans l'atelier parisien d'ébénisterie Jeanselme, qu'il fournit à la cour de Napoléon III. À 19 ans seulement, il est nommé à la tête d'une petite équipe de sculpteurs. Au fil du temps, il devient un important sculpteur sur bois et ébéniste dans un style orientaliste, clairement inspiré des Chinois-Japonais.
Vers 1853, il ouvre une fabrique et un magasin avec son frère, Louis Gustave, sous le nom de "Viardot Frères et Cie", jusqu'à ce qu'en 1860, il crée son propre atelier, "G. Viardot". Passionné par le mobilier d'inspiration sino-japonaise, ses meubles sont réalisés à partir de panneaux laqués et sculptés en provenance directe de Chine ou du Japon et décorés d'incrustations de nacre du Tonkin. Il agrémente ses meubles d'ornements en bronze dont il réalise tous les motifs à la main.
Au fil des années, son succès ne fait que croître, notamment lors des expositions de Nice et de la 8e exposition de l'Union centrale des arts décoratifs en 1884. En 1885, il participe à l'exposition universelle d'Anvers, où il obtient une médaille d'or. À la suite de cette exposition, Gabriel Viardot est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1889, il participe à l'Exposition universelle de Paris et obtient une médaille d'or. Il obtient la même récompense à l'Exposition universelle de 1900.
Petits défauts dans les incrustations (comme le montrent les images), typiques de son âge et de son utilisation, mais qui n'altèrent pas la vision générale de l'œuvre ni sa valeur. Possibilité de restauration.
Dimensions du plus grand au plus petit :
77 x 60 x 37 cm.
75 x 50 x 38 cm.
71 x 45 x 37 cm.
69 x 40 x 37 cm.